À l’espace natal

  • La proximité de l’Espace Natal avec des chirurgiens de renom et des maternités de référence permettra une rapide prise en main en cas de fausse couche.
  • Notre psychologue clinicienne, spécialisée dans l’accompagnement périnatal, assure la prise en charge des mamans devant surmonter et accepter l’interruption de la grossesse suite à une fausse couche.

La fausse couche

Traiter une fausse couche - Espace Natal, centre de la grossesse à Paris

La fausse couche, aussi appelée avortement spontané est l’une des complications les plus fréquentes de la grossesse. Aujourd’hui encore, 15 à 20% des grossesses s’interrompent spontanément au cours du premier trimestre.

Qu’est ce qu’une fausse couche ?

On parle de fausse couche ou d’avortement spontané lorsque l’embryon ou le fœtus est expulsé spontanément avant qu’il ne soit viable, c’est-à-dire avant 22 semaines d’aménorrhée. Passé ce délai, on parle d’accouchement prématuré.

Fausse couche précoce
Si l’avortement spontané survient avant 12 semaines d’aménorrhée, il s’agit d’une fausse couche précoce. C’est pendant cette période que le risque est le plus grand.

Fausse couche tardive
Passé le premier trimestre de grossesse et jusqu’au seuil de viabilité (22-24 semaines d’aménorrhée), on parle de fausse couche tardive. Les fausses couches tardives sont beaucoup moins fréquentes que les fausses couches précoces.

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes de la fausse couche varient selon l’avancée de la grossesse.

Fausse couche précoce :

  • Métrorragies : saignements vaginaux constatés en cas de fausse couche précoce
  • Douleurs dans le bas ventre semblables aux menstruations
  • Disparition des symptômes de grossesse : tension des seins, nausées, vomissements

Fausse couche tardive :

  • Métrorragies : saignements vaginaux abondants
  • Contractions utérines semblables à celles du travail (accouchement) ou ventre anormalement dur sans relâchement
  • Perte éventuelle du liquide amniotique : en plus du sang, la femme enceinte peut constater la perte d’un liquide
  • Disparition des mouvements fœtaux ressentis jusqu’à lors

Note d’expert :

  • Un saignement en début de grossesse ne doit pas automatiquement être associé à un symptôme de fausse couche.

Comment est-elle diagnostiquée ?

Dès lors que la femme enceinte suspecte une fausse couche ou qu’un saignement anormal survient au cours de la grossesse, il est impératif d’en référer à son médecin ou sa sage-femme le plus rapidement possible.
Le médecin va constater l’interruption de la grossesse grâce à une échographie.

Quels sont les facteurs de risques identifiés ?

D’après les estimations, seulement 30% des grossesses sont menées jusqu’au terme. Le plus souvent, la grossesse passe inaperçue en raison d’une fausse couche survenue très précocement. Dans ce cas, les causes de l’avortement reste inconnues.

Les facteurs de risques maternels :

  • L’âge de la mère : après 40 ans, plus d’une grossesse sur deux s’interrompt par une fausse couche contre 1 sur 10 à l’âge de 20 ans.
  • – Une anomalie génitale : malformation de l’utérus par exemple
  • – Une maladie endocrinienne ou hormonale (diabète gestationnel, hyperthyroïdie, endométriose, ovaire polykystique
  • – Un traumatisme d’ordre mécanique : grosse chute
  • – Un stress important
  • – L’Indice de Masse Corporelle

Les facteurs de risques fœtaux :

  • – Une malformation du fœtus
  • – Une anomalie chromosomique
  • – Une maladie héréditaire
  • – Une grossesse multiple

En dehors des facteurs liés à la mère ou à l’enfant, des éléments extérieurs peuvent être à l’origine de certaines fausses couches. Le tabac, l’alcool ou le café ont parfois une incidence sur le risque d’avortement spontané.

Aussi, et c’est rare, l’amniocentèse peut être responsable d’une fausse couche (1% des cas).

Quels sont les traitements ?

Lorsque la fausse couche est confirmée, le fœtus devra être extrait de la cavité utérine de la mère.

Si la fausse couche survient de façon très précoce (avant 8 semaines d’aménorrhée) l’expulsion complète de l’œuf se fait généralement de façon naturelle. Autrement, l’expulsion peut se faire par une aide médicamenteuse ou par le biais d’une intervention chirurgicale appelée curetage* qui est nécessaire en fonction de l’âge de la grossesse.

*Le curetage est une intervention chirurgicale pratiquée par un gynécologue-obstétricien qui consiste à retirer par aspiration le contenu de l’utérus après une fausse couche ou un œuf clair. Généralement réalisée en ambulatoire et sous anesthésie générale, l’opération dure en moyenne 30 minutes.

Au second trimestre, l’expulsion est provoquée par un traitement médical qui est réalisé au cours d’une hospitalisation.

Tomber enceinte après une fausse couche

Du point de vue technique, une grossesse est tout à fait possible après un avortement spontané. Toutefois, un curetage peut provoquer des lésions de l’endomètre. Il est donc conseillé d’attendre que la muqueuse utérine se régénère (en moyenne un cycle menstruel complet) afin d’optimiser la nidation de l’œuf de la grossesse suivante.
Sur le plan psychologique en revanche, la fausse couche peut avoir de lourdes répercussions sur le moral de la maman, et même du couple.

Une étape de deuil est parfois nécessaire avant d’envisager une nouvelle grossesse.