À l’espace natal

  • Lorsque la dernière échographie présente le bébé en position de siège, la décision de l’accouchement par voie basse sera discutée avec vous après avoir exposés les risques et les avantages.
  • Pour assurer votre sécurité et vous permettre d’appréhender sereinement la naissance de votre enfant, le gynécologue-obstétricien qui vous suit tout au long de votre grossesse sera présent le jour de votre accouchement.
  • Avec ou sans péridurale
    • Nos sages-femmes vous accompagnent dans votre projet d’accouchement sans péridurale lors des cours de préparation à l’accouchement. Elles peuvent également vous orienter vers d’autres spécialistes qui apportent des outils supplémentaires dans la gestion de la douleur (sophrologues, hypnose).

    Quoi qu’il en soit, l’accouchement est le moment de mettre en pratique la technique de poussée que vous aurez préalablement travaillé avec votre sage-femme.

  • Dans le cadre de la préparation à l’accouchement, nos sages-femmes vous proposent des séances de dilatation périnéale par la méthode Epi No. Ces séances de training et d’ampliation du périnée favorisent la maîtrise du corps et diminue l’anxiété face à l’accouchement.

L’accouchement par voie basse

L'accouchement par voie basse à Paris - Espace Natal, centre de la grossesse

L’accouchement est la dernière étape de la grossesse. Ce processus naturel permet à la femme enceinte de donner naissance à son enfant. Lorsque la présentation (position) du bébé et le contexte de la grossesse le permettent l’accouchement se fera par voie basse aussi appelé accouchement par voie naturelle ou accouchement normal.

Qu’est-ce que l’accouchement par voie basse?

L’accouchement par voie basse est défini par la naissance du bébé par les voies naturelles (voie vaginale).

De plus en plus, les termes apparaissent et se confondent : accouchement naturel, accouchement normal, accouchement physiologique.

En pratique et dans la grande majorité des cas, un accouchement par voie basse est dit physiologique (eutocique) lorsqu’il ne nécessite aucune intervention lors de l’expulsion du bébé.

Toutefois, certains accouchements par voie basse requièrent une intervention du gynécologue-obstétricien pour assurer le bon déroulement de la naissance (forceps, ventouses, épisiotomie).

Les étapes du travail et de l’accouchement

1. Le travail

Cette première étape démarre lorsque les contractions utérines se font régulières et rapprochées et durent entre 30 secondes et 1 minute. Ces contractions doivent être associées à une modification du col de l’utérus observée par la sage-femme grâce au toucher vaginal. La maman est alors installée en salle de naissance.

Dans les faits, le col se raccourcit et s’ouvre progressivement : c’est la dilatation du col. Cette première étape dure plusieurs heures (entre 6 à 10 heures pour une première naissance) jusqu’à atteindre la dilatation complète soit 10 centimètres.

2. La descente dans le bassin : l’engagement

Cette deuxième phase dure entre 30 minutes et 3 heures et démarre à l’ouverture complète du col (10 centimètres) : la descente du bébé dans le bassin de la mère.
Aidé par les contractions, le bébé poussé vers le bas franchit progressivement le détroit supérieur, moyen et inferieur du bassin.

3. L’accouchement

Ainsi engagé, le bébé est expulsé grâce aux efforts de poussée de la mère, elle-même aidée par la sage-femme et/ou l’obstétricien : c’est la naissance.

L’intervention du gynécologue-obstétricien est parfois nécessaire pour faciliter la naissance du bébé. Selon la situation, il peut soit procéder à une épisiotomie, soit utiliser des forceps ou une ventouse.

Enfin sorti de son milieu aquatique, le bébé respire. Le cordon ombilical est coupé par le médecin ou le papa.
Si l’état de la mère et de l’enfant le permettent, le nouveau-né est posé sur sa maman pour un premier contact peau-à-peau.

Note d’expert :

  • Le contact peau-à-peau est un moment privilégié entre le nouveau-né et son parent (mère ou père). Déposé nu sur sa poitrine, le bébé trouve du réconfort au contact de sa mère, capte son odeur et profite de la chaleur de son corps.

4. La délivrance

La dernière étape dite de « délivrance » correspond à l’expulsion du placenta. Dans les 30 minutes qui suivent la naissance du bébé, l’utérus se contracte de nouveau, le placenta se décolle et sort. Pour faciliter la délivrance, la maman peut être sollicitée par la poussée et de l’ocytocine pourra lui être administré si besoin.

Généralement, la délivrance se fait de manière tout à fait naturelle et spontanée. Passé le délai de 30 minutes, le processus nécessite l’intervention du médecin qui devra alors retirer le placenta manuellement (délivrance artificielle).

Douleurs durant l’accouchement

Il existe certainement autant de douleurs que de femmes qui accouchent. Lors de l’accouchement, le seuil de douleur varie d’une femme à l’autre.

Certaines femmes préfèrent accoucher le plus naturellement possible. Dans ce cas, plusieurs techniques de préparation à l’accouchement sans douleur existent. Au-delà de la motivation, ces méthodes impliquent une réelle préparation de la mère et du couple :

  • L’entourage : être soutenue par les personnes présentes en salle d’accouchement est une source de réconfort pour la maman. Lui tenir la main et lui parler lui permet de mieux gérer la douleur
  • Les positions : faire des mouvements, marcher et changer de position participe au confort de la maman et ainsi diminuer la perception de la douleur
  • – La relaxation : pendant l’accouchement des techniques de relaxation par la respiration peuvent aider la future maman à se détendre et à appréhender la douleur plus sereinement
  • – La chaleur : bain, bouillote, linge chaud, compresses, sont autant de techniques qui participent au relâchement du corps et atténuent l’intensité de la douleur
  • La musique : écouter de la musique contribue au bien-être de la maman

Si la douleur devient trop intense, la patiente a la possibilité d’avoir recours à la péridurale.
La péridurale peut être demandée par la patiente à tout moment pendant le travail. Qu’elles choisissent d’accoucher avec ou sans péridurale, les femmes enceintes doivent obligatoirement rencontrer l’anesthésiste durant leur grossesse en consultation.
En pratique, la péridurale est une anesthésie locorégionale qui consiste à introduire un cathéter au niveau de la colonne vertébrale, dans l’espace épidural (à hauteur des vertèbres lombaires 4 et 5). Pour cela, la patiente assise ou couchée sur le coté est d’abord anesthésiée localement avant d’introduire l’aiguille entre les deux vertèbres. À travers le cathéter, l’anesthésiste peut injecter la solution anesthésiante qui permet d’endormir les nerfs impliqués dans la perception de la douleur.

Note d’expert :

  • La péridurale peut avoir quelques effets secondaires bénins pour la maman : sensation de jambes lourdes, mal de tête, efficacité faible ou insuffisante. Mais contrairement aux idées reçues :
    – il n’y a pas de risque de paralysie,
    – elle ne donne pas mal au dos,
    – elle n’augmente pas les risques de césarienne,
    – elle n’influe par sur le tonus sur bébé à la naissance,
    – elle ne nuit pas à l’allaitement