À l’espace natal

  • Les différents spécialistes du centre travaillent en étroite collaboration pour assurer une parfaite prise en charge des pathologies infectieuses.
    Si votre futur enfant est infecté par le cytomégalovirus, le choix de poursuivre ou d’interrompre médicalement votre grossesse vous revient. Quelle que soit votre décision, l’équipe médicale qui suit la grossesse vous soutient dans vos démarches, vous oriente vers un établissement adapté et assure un suivi médical et psychologique.
  • Des maternités d’exception offrent une qualité des soins et une parfaite sécurité. Certaines de ces maternités sont reconnues pour leur accueil spécifique en cas d’atteinte de votre bébé. En cas de grossesse pathologique et de séquelles diagnostiquées chez l’enfant, le gynécologue-obstétricien en charge de la grossesse vous dirige vers la maternité la plus adaptée pour vous accompagner dans cette naissance particulière.

Cytomégalovirus

Diagnostiquer et traiter le cytomégalovirus à Paris - Espace Natal

Qu’est ce que le cytomégalovirus ?

Virus appartenant à la famille des Herpès-Virus, le cytomégalovirus communément appelé CMV, est généralement bénin lorsqu’il est contracté par une personne saine mais peut avoir de lourdes répercussions chez les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes non immunisées pouvant transmettre l’infection au fœtus.

Le CMV reste facilement transmissible puisqu’il se transmet par les fluides corporels (salive, larmes, urines, sang, sperme, lait maternel).
En France, le virus touche environ 1% des grossesses mais le taux de transmission materno-fœtal est de 40% au cours du premier trimestre et 7% au troisième trimestre.

Quels sont les symptômes du cytomégalovirus ?

Peu caractéristiques, la personne contaminée par le CMV présente un syndrome pseudo-grippal (fièvre, des maux de tête ou encore fatigue) ou aucun symptôme.

Comment le cytomégalovirus est-il diagnostiqué ?

En début de grossesse, une prise de sang réalisée dans le cadre des examens prénataux vérifie si la future maman est immunisée ou non contre le cytomégalovirus.

Quand l’analyse révèle la présence d’anticorps au virus, cela signifie que la patiente a déjà contracté le virus auparavant. Dans la grande majorité des cas, la mère et le fœtus sont protégés face au risque infectieux.

Dans des cas plus rares (3%), on observe une réactivation du virus. Cette réinfection au cytomégalovirus atteint une patiente déjà immunisée. Le risque de lésions fœtales est toutefois beaucoup plus faible (mais pas nul).

Si la mère n’a jamais été contaminée par le CMV, une prise de sang mensuelle pourra vérifier que le virus n’a pas été contracté. Mais, ce dépistage n’est pas obligatoire ni systématique.

Quelles sont les causes du cytomégalovirus ?

Très fragile et résistant aux saisons, le cytomégalovirus transmis par simple contact, est répandu à travers le monde.

Particulièrement présent chez les enfants en bas âge, les femmes enceintes doivent redoubler de vigilance aux cotés d’enfants de moins de 3 ans.

Quels sont les risques du cytomégalovirus ?

Une infection par cytomégalovirus chez la femme enceinte peut avoir de lourdes répercussions sur le fœtus.

Lorsqu’une femme non immunisée contre le CMV contracte l’infection pendant la grossesse, le fœtus encourt un risque d’infection.
Dans 60 % des cas, une femme enceinte touchée par le virus ne transmet pas l’infection à son fœtus.

Le fœtus infecté par le cytomégalovirus présente un risque de prématurité, de retard psychomoteur et un retard de croissance. Le cytomégalovirus est également à l’origine de séquelles sensorielles, visuelles et auditives (surdité) chez l’enfant.

Quels sont les traitements ?

À ce jour, aucun traitement actif n’a été mis au point afin de guérir d’une infection par cytomégalovirus et de diminuer les risques de séquelles du fœtus.

Une femme enceinte contaminée par le cytomégalovirus au cours de sa grossesse requiert une surveillance accrue jusqu’à la naissance de l’enfant. Pour cela, il est recommandé de réaliser une échographie par mois et une IRM est indiquée pour rechercher les anomalies fœtales.

Note d’expert :

  • Quelques précautions afin de limiter les risques de contamination au cytomégalovirus (valable également pour le papa) :
    – Éviter les contacts physiques avec les enfants passant la journée en collectivité (crèche, maternelle)
    – Se laver les mains régulièrement
    – Ne pas sucer la tétine, le biberon ou les couverts de l’enfant
    – Pas de bisou sur la bouche avec son enfant
    – Désinfecter chaque jour les jouets et objets de votre enfant