À l’espace natal

  • En cas d’infection urinaires, le médecin en charge de votre suivi de grossesse vous reçoit dans les plus bref délai afin de diagnostiquer et traiter l’infection urinaire.

Les infections urinaires

Diagnostiquer et traiter l'infection urinaire à Paris - Espace Natal

Pendant la grossesse près d’une femme sur 10 souffre d’infection urinaire. Facile à traiter, l’infection urinaire est bénigne pour la mère et son enfant à condition d’être prise en charge à temps.

Qu’est-ce qu’une infection urinaire ?

Une infection urinaire se déclenche lorsque des germes s’introduisent dans les voies urinaires et contaminent l’urine, normalement stérile.

Le plus souvent, il s’agit d’une bactérie de type Escherichia Coli (bactérie intestinale) qui s’infiltre dans la vessie.

Au deuxième trimestre de la grossesse, la compression des voies urinaires due à l’élargissement de l’utérus produit la sensation d’envie d’uriner alors que la vessie n’est pas pleine. Cette fausse sensation empêche la femme enceinte de vider complètement sa vessie et augmente les risques d’infection.

Quels sont les symptômes d’une infection urinaire ?

Parfois, l’infection urinaire de la femme enceinte est asymptomatique. Elle est alors détectée lors des visites prénatales ou lors d’une consultation motivée par la présence de contractions régulières à un terme avancé.
Autrement, plusieurs facteurs peuvent donner le signal d’une infection urinaire :

  • – Sensation de brulure au moment d’uriner
  • – Envie fréquente d’uriner
  • – Difficulté à vider complètement sa vessie.
  • – Urines troubles ou malodorantes
  • – Traces de sang dans les urines
  • – Douleurs au bas du dos ou du ventre
  • – Fièvre et frissons

Note d’expert :

  • En cas de symptômes associés, il est impératif de consulter son médecin généraliste, son gynécologue-obstétricien ou sa sage-femme dans les plus brefs délais.

Comment une infection urinaire est-elle diagnostiquée ?

Chaque mois à l’occasion des visites prénatales, la femme enceinte se soumet à un test urinaire sous forme de bandelette qui permet de déceler la présence d’une infection urinaire.

Si le test se révèle positif, un examen cytobactériologique des urines (ECBU) est réalisé en laboratoire afin d’identifier la bactérie et son traitement.

Quelles sont les causes d’une infection urinaire ?

De manière générale, les hormones liées à la grossesse ont tendance à modifier le tonus de la vessie et des voies urinaires et à diminuer leur capacité à se protéger des bactéries : la femme enceinte devient alors plus sujette aux infections urinaires.

Plusieurs facteurs favorisent le développement d’une infection urinaire :

  • – Le diabète gestationnel
  • – Ne pas réussir à vider complètement sa vessie et la présence d’urines stagnantes dans la vessie (miction incomplète)
  • – Le fait de s’essuyer de l’arrière vers l’avant
  • – Ne pas uriner directement après un rapport sexuel
  • – Porter des sous-vêtements synthétiques et des strings

Quels sont les risques d’une infection urinaire ?

Une infection urinaire soignée à temps est sans danger pour la mère et le bébé.

Toutefois, une infection non traitée ou mal soignée peut avoir de graves conséquences : accouchement prématuré, complication de l’infection urinaire (pyélonéphrite) ou infection du fœtus.

Quels sont les traitements d’une infection urinaire ?

Lors d’une infection urinaire pendant la grossesse, un traitement par antibiotiques adapté aux femmes enceintes est prescrit par le médecin afin d’éviter tout risque de complication.

La complication de l’infection urinaire est la pyélonéphrite (infection des reins). Dans ce cas, la future maman devra être hospitalisée.

Quelles mesures de prévention d’une infection urinaire ?

Ces mesures préventives simples permettent de réduire considérablement les risques d’infection urinaire pendant la grossesse :

  • – Boire au moins 2L d’eau par jour
  • – S’essuyer de l’avant vers l’arrière après être allée à la selle
  • – Uriner systématiquement après un rapport sexuel
  • – Favoriser les culottes en coton
  • – Ne pas se retenir d’aller uriner et effectuer une miction complète
  • – Utiliser un savon non agressif pour la toilette intime
  • – Éviter de porter des pantalons trop serrés